Prêts au départ !

On a les visas;

Pas faciles à avoir, les visas. Pour montrer patte blanche il fallait justifier pourquoi on est au Vietnam, bien montrer réservations, billets d'avion, attestation de l'employeur...

Et les billets pour la Chine :

En russe, vietnamien et chinois. Le prix est défini en francs suisses, petit pays de l'autre bout du continent dont on se demande ce qu'il vient faire là... Il faut dire que selon l'affichage, le Hanoi-Pékin est prévu pour des correspondances avec Moscou. Il y a quarante ans, le train était souvent utilisé par les étudiants vietnamiens allant en Europe de l'est.

  

Départ le premier janvier, jour de mes trente et un ans. Le train s'arrête à Nanning, petite ville d'une population de seulement quelques millions d'habitants du sud de la Chine ; nous essaierons de repartir le même jour vers Guilin, où l'on trouve paraît il des paysages pittoresques. Encore faudra-t'il se dépatouiller des guichets des chemins de fer chinois, plus compliqués que les vietnamiens.

En route. Arrivée prévue fin Mars, mais on ne sait jamais, avec tous ces trains bloqués par la neige.