03/03/2011

Beijing

Et au petit matin on arrive à Beijing...


A la gare du Sud, rénovée pour accueillir les trains rapides de Shanghai. il faut dire qu'il y en a plein, des gares, à Beijing...
Une fois installés à l'hôtels, on part visiter les petites rues nommées Hutong, où il reste une vraie vie de quartier... Par contre il fait froid, on n'est que le 17 janvier !

En arrivant au bord de la Cité Interdite, nous apprenons qu'elle est déjà fermée... (on a mis le temps, pour s'installer à l'hôtel)
Et donc on se dirige vers la place Tienanmen, juste à temps pour voir la relève de la garde, de loin.

Le lendemain matin, petit déj dans le quartier, les bâtiments y sont pour le moins soviétiques !
Et on repart dans les petites rues. Les vélos sont omniprésents à Beijing, bien que la ville soit grande, elle est plate.
Les Hui, chinois musulmans, cuisinent de bons petits pains fourrés, on y retournera souvent...
Un temple dans les Hutongs.
Et cette fois ci, on pourra visiter la Cité Interdite !
Par contre, on ne sera pas seuls pour la visiter.
On peut vraiment venir des quatres coins du monde pour la voir !
Dans la Cité même, il y a plusieurs musées, comme celui des céramiques.
Et quelques jardins tranquilles.
La Cité elle même est faite de grands espaces.

On peut même dire d'espaces grandiloquents, et un peu vides. Une architecture qui démontre la puissance, mais pas le raffinement ou l'équilibre, nous ne sommes pas de grands fans. On a justement l'impression de voire les prémisses de l'architecture soviétiques.

Les quartiers de vie sont plus denses, pleins de petites cours à la suite les unes des autres. Mais tout ça ne donne pas non plus d'impression de luxe.
Derrière la Cité Interdite, un parc avec un temple tout en haut.
On peut faire des photos en costume...
Mais surtout admirer le coucher de soleil sur Beijing et la Cité Interdite dont les toits, au moins, sont jolis.

Par contre, il fait quand même très froid, les plaines de Sibérie ne sont pas si loin...



Ensuite on retrouve la circulation de Beijing. Au moins il n'y a pas d'autoroutes au dessus des rues comme dans les autres grandes villes de Chine et d'Asie.
Le lendemain, troisième jour à Beijing, on prend le train pour les montagnes... Cette fois ci à la Gare Nord.
Beijing et sa région sont très sec - malgré le froid, pas de neige !
Et du train on voit enfin notre objectif de la journée, la grande muraille.
Certains endroits sont plus délabrés, et surtout moins restaurés, que d'autres !
A la gare de Badaling.
Et on arrive à la grande muraille...
Qui s'étend au loin, alors que le train repart...
Et on monte pour voir comment est la vue d'en haut.
Pas mal - et la Grande Muraille ne s'arrête pas.
On discute avec un couple d'étudiants chinois de Wuhan - lui va partir enseigner le Mandarin en Thailande.
Après être redescendus, je remonte de l'autre côté - un petit souvenir de 2008...

Et ici aussi la muraille est jolie !
Par contre en haut, le téléphérique amène la foule.


Le centre d'accueil des visiteurs - Badaling est la partie la plus touristique de la Grande Muraille ; même un jour de semaine en Janvier, il y a du monde.
Le soir dans Beijing, on regarde cuisiner au sèche cheveux...
Pour notre dernier jour à Beijing, on part visiter le temple Bouddhiste tibétain.
Il y a plus de couleurs qu'à la Cité Interdite...
Et des gens qui prient.
Puis on repart en promenade. Les Chinois profitent du soleil d'hiver - et on voit plus de petites terrasses tranquilles ici qu'à Shanghaï, c'est agréable.

Dans les parcs aussi, on discute.
On joue...
Ou on entretient la forme physique. Madame qui fait le grand écart a l'air d'avoir bien dépassé l'age de la retraite - qui est tard en Chine...

Le soleil se couche -
Et nous prenons le métro - (plus ancien à Beijing que ceux très modernes de Guangzhou ou Shanghaï)
Pour arriver cette fois à la gare centrale -
Et prendre le train pour Dalian. On ne sera pas seuls dans le wagon !
 
On a préféré Beijing à Shanghaï, la ville est moins dévouée à la poursuite de l'argent et de la modernité pour la modernité, il reste bien plus de vie dans les hutong ou les parcs ; la ville n'a pas encore vendue son âme.

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